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ACTIVMAG • Dossier spécial Téo Lavabo


A DÉFAUT DE COURIR SUR UN FIL, 1000 MÈTRES AU DESSUS DU NIL, TÉO JAFFRE, LUI, FUNAMBULE DE L’ESPRIT ! ENTRE BORDERLINE DISJONCTÉ ET MANIAQUE DE L’IMAGE, À 28 ANS, LE PHOTOGRAPHE ANNÉCIEN COHABITE AVEC TÉO LAVABO, SON DOUBLE AZIMUTÉ QUI FAIT SPLASH... ATTENTION, LAVAGE DE CERVEAU !

PAR MAGALI BUY PHOTOS TÉO JAFFRE

Mais Téo ? Mais t’es pas là ?

Pour l’occas’, j’ai boosté humour et auto dérision au max, histoire de lui arriver aux tongs. Car chez Téo, on ne fait rien à moitié, mais plutôt à plusieurs... personnalités. Comme le Ying et le Yang, le peace and love ou Marie-Antoinette et sa guillotine, lui, copule avec son esprit boule à facettes plutôt free style ! Photographe, vidéaste, et réalisateur de métier, depuis 2019, il pimente ses journées dans la peau de Téo Lavabo, chanteur inventé de toutes pièces pour l’émission Incroyable Talent. Queue de sirène et yukulélé pour simples appareils, il chatouille les âmes (comme les oreilles) sensibles en chantant les mots bleus, ne crie pas Aline parce que trop surfait, mais hurle à qui veut, qu’il le prendrait bien en leu leu... !!! De quoi retourner un public entier ! Et ça marche !

BALANCE TON BUZZ

Et pour créer le buzz, on a à faire à un pro. Dénoter, provoquer, interpeller et j’en passe, c’est un peu l’essence du paradoxe, entre personnalité et personnage. D’un côté, les pieds sur terre, et le souci du travail bien fait, de l’autre, la tête parachutée dans des sphères inconnues et l’envie de s’amuser par-dessus tout : “Chaque année, je prends des résolutions chelous. En 2018, j’avais décidé de coucher avec une femme et de passer dans une émission de télé pour rigoler. Et je m’y tiens. Je devais faire Pékin Express, mais c’est tombé à l’eau. Le même jour, il y avait le casting d’Incroyable Talent et je venais de faire le clip de la Sirène du Lac avec Solal et Micky. J’ai envoyé le lien sans grande conviction, et ça a marché ! Qui ne tente rien n’a rien, qui tente sa chance à toutes ses chances.” Faut dire que la Sirène du Lac avait déjà fait son petit effet !!! Un homme avec une queue d’écailles à paillettes qui fait du yodle, une nonne qui prie aux gorges profondes du Fier et un accordéoniste dépressif qui ventile, pour sensibiliser à la sécheresse sur un Pâquier désert, au nom de l’extrême onction, ça décoiffe, Téo ! “Depuis que je suis arrivé à Annecy, je m’étais promis qu’un jour, je ferais une parodie musicale de la petite sirène sur son rocher. Quand le lac s’est vidé, ça m’a donné l’éner gie suffisante. Ça n’arrive qu’une fois dans une vie.” Merci mon dieu !DANS L'OBJECTIF

Et la parodie chez Téo, c’est l’histoire d’une vie. Enfant, avec sa sœur, il s’amusait déjà à revoir le monde à sa façon, dans son petit village de Lozère : “Je veux être photographe et vidéaste depuis l’âge de 12 ans, j’avais la caméra de mon père, l’appareil photo de ma mère et on revisitait Charmed, avec de faux effets spéciaux. J’ai toujours eu une patte orientée image et communication. Quand j’étais gosse, ma mère disait que je cadrais bien et que c’était beau, et on aime bien faire plaisir à sa maman ! Ça vient peut-être de là...” Mais à dire vrai, il n’en sait rien. Et à chaque question sur le pourquoi du comment, il botte en touche. Parce qu’il est comme ça, super héro créatif aux cheveux bleus, avec une cape en bouteilles de lait sur le dos, sorti d’un univers que lui seul explore à califourchon, kitch, loufoque et inattendu : “Si ça m’interpelle moi, ça ne peut qu’interpeller les autres et c’est ça que je veux.” Bingo !

DANS L'OBJECTIF

Et la parodie chez Téo, c’est l’histoire d’une vie. Enfant, avec sa sœur, il s’amusait déjà à revoir le monde à sa façon, dans son petit village de Lozère : “Je veux être photographe et vidéaste depuis l’âge de 12 ans, j’avais la caméra de mon père, l’appareil photo de ma mère et on revisitait Charmed, avec de faux effets spéciaux. J’ai toujours eu une patte orientée image et communication. Quand j’étais gosse, ma mère disait que je cadrais bien et que c’était beau, et on aime bien faire plaisir à sa maman ! Ça vient peut-être de là...” Mais à dire vrai, il n’en sait rien. Et à chaque question sur le pourquoi du comment, il botte en touche. Parce qu’il est comme ça, super héro créatif aux cheveux bleus, avec une cape en bouteilles de lait sur le dos, sorti d’un univers que lui seul explore à califourchon, kitch, loufoque et inattendu : “Si ça m’interpelle moi, ça ne peut qu’interpeller les autres et c’est ça que je veux.” Bingo !


BAISSE TA CULOTTE

Alors tout est provoc’ quand c’est lui qui pilote. De son déhanché des diables à en faire pâlir ma cambrure, au remake de Louane version gothique anorexique, rien d’impossible ! Et si son imagination joue au big bang, il aura fallu du temps pour la mettre à profit. Téo a appris tout seul, au fil des rencontres aussi, puis s’est familiarisé à la technique à l’IUT de Chambéry, où il a atterri en 2012 : “J’ai commencé au collège à photographier la coccinelle avec la goutte d’eau, l’abeille, quelques portraits, comme tout le monde. Mais j’ai vite atteint l’ennui du truc trop classique. Alors je prenais des photos qui me plaisaient et j’essayais de les reproduire, je n’avais pas le matériel, mais je contournais la difficulté. Pour la vidéo, c’est pareil. L’année du bac, j’ai fait un clip sur fond vert, habillé en lady gaga avec les fringues de ma grand-mère, j’ai postulé dans le sud. Visiblement, c’était techniquement très bon, mais j’étais incapable d’expliquer comment j’avais fait... Je pense qu’ils ne m’ont pas cru, alors je n’ai pas été retenu ! Et j’ai finalement atterri à Chambéry.”

SUR LES DÉBORDS...

8 ans après, Téo se balade dans des ambiances surprenantes qu’il crée à l’instinct, ces mélanges d’objets improbables qu’il trie sur le volet et signe son identité : “j’ai un côté débordant dans tout, je déteste les espaces vides. J’ai l’impression qu’en ayant quelque chose en grande quantité, on peut faire un truc canon n’importe où. J’adore les répétitions d’objets, ça me rassure. J’ai fait une photo avec des poupées en plastique que j’ai récupérées dans une poubelle. Une de mes voisines les avait jetées et je n’ai pas pu les laisser là. Je savais que j’en ferais quelque chose un jour. Idem avec les cannettes de soda que j’ai gardées pendant plusieurs mois. J’ai fait une combinaison avec, une pose de chaudasse en prime, là comme ça - parce qu’il mime en plus - et d’un coup, c’est fashion, too much, j’adore !”


HIC PLANÈTE

Alors pas étonnant de le voir confiné, accroché à sa corde à linge en plein remake de Pulp Fiction, des surimis mayo dans les oreilles, habillé en ourson cul de jatte ! Oui oui ! Mais ne vous y trompez pas, si sa créativité danse clairement le jerk sur l’anneau de saturne, tout est under control. “Si on fait appel à l’image, c’est justement pour aller audelà de l’image des autres. C’est mon boulot en tant que photographe réalisateur et pour Téo Lavabo, ça marche pareil, sauf que c’est un loisir et non un job !” Parce qu’en dehors de son métier, il a fait un taff de malade pour que son challenge fonctionne et plus la notoriété explose, plus la plaisanterie est bonne. “Au début, ça faisait genre Patrick Sébastien. Puis j’ai cravaché sur l’image, construit un univers et voilà.” Minute buzz, Youtube et cætera, en 2019, les millions de vue sont là et maintenant, on fait quoi ? “Je suis borderline, mais dans le respect. J’ai une famille derrière et ça retombe sur tout le monde. Dans mon village, ça a été un raz de marée Incroyable Talent! Alors je demande toujours à mes parents l’aval avant de faire quelque chose, c’est hyper important. Le jour où je n’aurai plus envie de Téo Lavabo, il n’existera plus, Téo Jaffre, lui, oui et c’est le prin cipal.” Alors la suite, on l’attend. Et comme dit si bien, Po Po Po Poséidon... Dans sa salopette arc en ciel, Aladin si tu la frottes, la lampe fera sortir le génie... Lequel, ça... Mystère...

UN ENDROIT POUR… … en prendre plein la vue ?

La plage de Gaash en Israël, une plage sauvage au pied de falaises oranges où l’on croise des hommes qui ont tous étrangement perdu leur maillot de bain !

… buller ?

Dans mon lit, sous mon ventilateur de plafond. En me laissant appeler par la sieste...

… se dépenser ?

Courir au bord du Thiou pour rejoindre le lac d’Annecy. Il faudrait que je m’y remette d’ailleurs pour éliminer tout le fromage de l’hiver.

… faire la fête ?

À Annecy, je réponds encore et toujours : « Chez Pen » puis pour la grosse bringue « Le Téléphone Rose » ou « Le 24 du Faubourg ». Pourquoi pas aussi « Au duo » pour une soirée Karaoké.

… manger ?

Je kiffe emmener ceux qui me rendent visite à « L’Ô Savoyard » en vieille ville. Déjà, on peut se goinfrer de bon fromage, puis la déco est « Too Much » savoyard, c’est marrant, même les employés jouent le jeu !

Ton endroit doudou, celui où tu vas pour te ressourcer ?

Mon échappatoire, c’est « Le Fier », cette rivière qui offre des plages vides de touristes et des arbres à perte de vue. Quand je suis là-bas, je décroche de tout. C’est étonnant, on y croise aussi des hommes qui ont perdu leur maillot de bain...



1 commentaire


keleb66251
08 août

Le dossier spécial Téo Lavabo d'ACTIVMAG offre un aperçu fascinant sur l'innovation dans le domaine des produits de bien-être. Un point intéressant est l'utilisation du collagène en poudre, qui joue un rôle clé dans la promotion de la santé de la peau et des articulations et les cheveux. Une excellente occasion d'explorer les avantages de cette poudre dans le contexte de soins et de beauté modernes.

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